Rakibolana sy Rakipahalalana malagasy : odialobotra

odi-alobotra

Sokajin-teny

anarana

Fanazavàna teny frantsay

L' alobotra (parfois orthographié halobotra) est une maladie de carence de la petite enfance survenant au moment du sevrage. Elle se traduit par un ventre gonflé, ballonné, contrastant avec l'extrême maigreur ; les membres inférieurs peuvent présenter de l'oedème, les cheveux se décolorent et deviennent rougeâtres ; c'est une variété de Kwashiorkor. Ce sont généralement des carences en protéines ou en certains acides aminés essentiels qui causent la maladie. Autrefois, les jeunes enfants au moment du sevrage et leurs mères recevaient des plats spéciaux, préparés notamment avec les jeunes bourgeons ou les inflorescences de certaines plantes. Mais avec le développement de l'économie marchande, de tels produits ne purent être commercialisés. On ne les trouva pas sur les marchés et il devint impossible, avec l'urbanisation, de continuer à les récolter dans la nature. C'est ainsi qu'apparut la malnutrition qui reste d'ailleurs beaucoup plus sévère dans les quartiers pauvres des villes que dans les campagnes. La préparation locale de farines lactées, enrichies en acides aminés essentiels, à des prix abordables pour le consommateur malgache, une meilleure hygiène alimentaire au moment du sevrage ; sont les seuls remèdes véritables à cette maladie de carence. [1.196]

Teny iditra	odi-alobotra
Sokajin-teny	anarana
Fanazavàna teny frantsay	L' alobotra (parfois orthographié halobotra) est une maladie de carence de la petite enfance survenant au moment du sevrage. Elle se traduit par un ventre gonflé, ballonné, contrastant avec l'extrême maigreur ; les membres inférieurs peuvent présenter de l'oedème, les cheveux se décolorent et deviennent rougeâtres ; c'est une variété de Kwashiorkor. Ce sont généralement des carences en protéines ou en certains acides aminés essentiels qui causent la maladie. Autrefois, les jeunes enfants au moment du sevrage et leurs mères recevaient des plats spéciaux, préparés notamment avec les jeunes bourgeons ou les inflorescences de certaines plantes. Mais avec le développement de l'économie marchande, de tels produits ne purent être commercialisés. On ne les trouva pas sur les marchés et il devint impossible, avec l'urbanisation, de continuer à les récolter dans la nature. C'est ainsi qu'apparut la malnutrition qui reste d'ailleurs beaucoup plus sévère dans les quartiers pauvres des villes que dans les campagnes. La préparation locale de farines lactées, enrichies en acides aminés essentiels, à des prix abordables pour le consommateur malgache, une meilleure hygiène alimentaire au moment du sevrage ; sont les seuls remèdes véritables à cette maladie de carence. [1.196]