Teny iditra Mantasoa
Sokajin-teny anarana (lohatenin' boky)
Mpanoratra Rapatsalahy Paul
Fanonta printy 
Tsanganana sy sary iray takila Ny lohateny rehetra

Teny iditra Mantasoa
Sokajin-teny anaran-tsamirery (haitoetany) [fitanisana]
Fanazavàna teny frantsay Petite localité à 50 km. à l’Est de Tananarive, sous-préfecture de Manjakandriana, sur la Varahina, où Jean Laborde créa, en 1835, une vraie cité ouvrière qu’il appela « Soatsimanampiovana », composée d’usines à fondre des canons et des mortiers et de hauts fourneaux pour fabriquer des savons, des porcelaines... Vu l’éloignement de l’endroit, seule, la corvée royale — assez dure au demeurant — y fournissait les ouvriers, d’où le proverbe souvent cité « Raharahan’i Mantsoa: ny miera maty venty, ny mangala-dia maty loso, ny mitoetra lany lamba aman-tsalaka » (affaire de Mantasoa: ceux qui s’excusent de ne pas y aller en sont pour 0,f80; ceux qui tentent d’y échapper en sont pour 2 fr. 50; et ceux qui s’obstinent à rester à la tâche y usent jusqu’à leur dernier lamba et à leur dernier pagne). Après l’exil de Laborde en 1857, Mantasoa continua à être dirigé par des Malgaches. Ce fut Radama II qui, en 1861, licencia les ouvriers. Aujourd’hui Mantasoa reste encore célèbre ar le barrage qu’on y a construit. Le barrage de Mantasoa est une construction hydraulique composée d’une série de voûtes accolées en béton armé avec contre-forts et radier d’étanchéité. Avec son maximum de rétention de 17 m. de hauteur sur une longueur de 138 m, le barrage peut emmagasiner 125 millions de M3 d’eau, assurant, même en période sèche, l’irrigation normale de 6.000 ha de rizières entourant la capitale de tous côtés. [1.11]
Voambolana 
Kamban-teny 
Ohabolana 

Fivaditsoratra 

Nohavaozina tamin' ny 2023/05/17