Fanazavàna teny frantsay |
15 (de mata : qui confère la prospérité, et velo, mis pour velona : aux vivants, arbres de bon augure). Les gommes-résines qu'ils secrètent sont le plus souvent celles qu'utilisent les mpimasy comme encens ou pour faire des bains de vapeurs lorsqu'ils commencent à traiter un malade. Presque tous sont des commiphora, notamment : Commiphora arafy H.Perrier, Commiphora grandifolia Engl., Commiphora pervilleana Engl., Commiphora tetramera Engl., Commiphora lasiodisca H.Perrier, Commiphora guillauminii H.Perrier (Burseraceae). Tous renferment des osides triterpéniques à activité antibiotique et cicatrisante, et des essences à propriétés désinfectantes, bactéricides. On désigne aussi sous ce nom Poupartia gummifera Sprague (Anacardiaceae) qui fournit une gomme résine. Ses fruits sont comestibles, alors que ceux des commiphora sont immangeables. [Sakalava]
16 D'après J.M. Estrade, Le Tromba (1977) p. 81, on fait avec ce bois de petites statuettes utilisées au cours des cérémonies du bilo. L'esprit qui possédait là ou le malade doit venir se fixer dans la statuette et y rester si l'on veut éviter une rechute de la maladie. Le bois a une grande réputation de durée, bien qu'il soit blanc et tendre, on prétend, notamment qu'il n'est pas attaqué par des termites, il est possible que sa teneur élevée en substances terpéniques soit à l'origine de ces propriétés [Sakalava]
[1.196]
[Mahafaly]
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