Fanazavàna teny frantsay |
4 (de hazo : arbre et taha : compensation versée après un dommage). L'origine de ce nom est la suivante. Lorsqu'un individu en accusait un autre, celui-ci acceptait généralement pour se disculper le jugement de Dieu. Suivant la gravité du délit ou du crime qui lui étai reproché, il subissait soit des épreuves bénignes, soit des épreuves très graves comme la traversée à la nage d'une rivière infestée de crocodiles ou l'ordalie par le poison. S'il en sortait indemne, l'accusateur devait alors lui verser une compensation. Cette compensation était payable en argent et son montant proportionnel à la gravité des épreuves surmontées et donc de l'accusation. Mais l'argent ne devait pas être remis ostensiblement. On l'enveloppait dans un bouquet fait de rameaux choisis à cet effet ; c'est pourquoi l'arbre producteur de ces rameaux s'appelle hazontaha : l'arbre du dédommagement. Il y a d'ailleurs toute une hiérarchie à respecter, les rameaux choisis dépendant de la gravité des accusations portées. Une accusation grave exigeait une espèce plus rare ou censée avoir une plus forte puissance occulte. Aussi existe-il un certain parallélisme entre l'activité physiologique des espèces ainsi dénommées et l'importance du dommage que leurs rameaux étaient censés réparer. Outre ceux qui ont été signalés précédemment sous le nom de hazonta, on peut encore citer : [1.196]
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