Teny iditra laokampifana
Sokajin-teny anarana
Fanazavàna teny frantsay (toute l'île) (de laoka : mets, plats, et mpifana : les femmes qui viennent d'accoucher et sont, conformément à la tradition, maintenues au chaud dans une alcôve). Il est intéressant de constater qu'à l'origine, par exemple encore aujourd'hui chez les Dayak de Bornéo, lauk veut dire le poisson. De même, à Madagascar, on appelle laokandrazana (littéralement : « mets des ancêtre ») un poisson de la famille des Cichlidés, le Ptychochromis dont la chair est particulièrement appréciée. C'est dire la place que le poisson occupe dans l'alimentation. On en accroît cependant encore la quantité pour les femmes en couches. Leurs mets spéciaux comprennent aussi presque toujours des Crustacées comme les crevettines (en malgache patsa), consommés avec leur carapace riche en calcium. L'analyse des laokampifana a montré qu'ils étaient en général plus riches en acides aminés essentiels et en calcium que l'alimentation courante. L'expérience empirique a donc abouti à la sélection de plats qui conviennent effectivement à l'état des parturiantes. [1.196]

Nohavaozina tamin' ny 2020/07/31